Les économistes de Fannie Mae sont plus conservateurs que ceux du Association des banquiers hypothécaires (MBA), qui a projeté cette semaine 2 000 milliards de dollars de volume d’origination de logements unifamiliaux pour 2025 lors de la convention annuelle du groupe professionnel.
Avec le Réserve fédérale on s’attend à ce que la banque centrale continue de réduire les taux d’intérêt — la prochaine réunion de la banque centrale se terminera le 29 octobre — les économistes de Fannie Mae prévoient toujours que les taux hypothécaires chuteront à 5,9 % en 2026, sans changement par rapport aux perspectives de septembre. Le groupe a légèrement ajusté ses prévisions d’origination pour 2026, les abaissant de 2 350 milliards de dollars à 2 320 milliards de dollars.
Fannie Mae a également révisé ses attentes en matière de ventes de logements. Il prévoit désormais 4,74 millions de ventes de logements en 2025, contre 4,72 millions auparavant. La prévision pour 2026 reste inchangée à 5,16 millions.
« Dans notre mise à jour trimestrielle de nos prévisions sur les prix de l’immobilier, nous prévoyons désormais une croissance des prix de l’immobilier de 2,5 % et 1,3 % en 2025 et 2026 sur la base du T4/T4, respectivement, contre 2,8 % et 1,1 % dans nos prévisions précédentes », a écrit le groupe.
Sur le plan macroéconomique, le Groupe ESR a relevé ses perspectives de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel. Il s’attend désormais à ce que le PIB augmente de 1,9 % en 2025 et de 2,4 % en 2026, soit une hausse par rapport aux estimations précédentes de 1,5 % et 2,1 %, respectivement.
Les attentes en matière d’inflation ont également été modifiées. L’indice des prix à la consommation (IPC) devrait désormais augmenter de 2,9 % sur un an au quatrième trimestre 2025, légèrement en dessous de la prévision précédente de 3,1 %. Les perspectives de l’IPC pour 2026 sont désormais de 2,7 %.